Nice+Monaco

La semaine dernière a bien débutée ici car j'ai reçu mon horaire scolaire officiel. J'ai 6 cours répartie sur 3 jours: lundi, mardi et mercredi. J'ai donc 4 beaux jours de congé de suite, pour finir les travaux, mais surtout pour aller visiter les alentours. Pas pire pantoute.

Jeudi soir dernier, nous sommes allées au vernissage d'ouverture de l'école de Claudie, qui commence ce lundi. Puisque c'est aussi une école de communication visuelle, il y avait une belle rétrospective de différents graphistes internationaux, dont quelques uns de Montréal et Québec.

On en a profité pour boire du champagne et mangé quelques bouchées. Ensuite, on s'est dirigé vers l'ECV, mon école, car j'avais aussi le party de la rentrée. On est resté un peu à l'école mais on s'est vite dirigé rue de la Verrerie pour prendre un verre moi, Claudie, Gab et Julie mes amis de Montréal et quelques nouveaux amis comme Sullivan, Aurélie et Aurélien. Comble du hasard, on est tombé sur le québécois de l'Université Laval qui a fait l'échange à Aix l'automne dernier. Il vient faire un stage ici tellement il a aimé la région. Bref on a pu discuter des profs et des cours ici. On est même allé faire un tour chez lui pour boire du pastis. C'est mon amie française Sophie qui lui loue son appart, qu'il connait aussi. Décidément le monde est de plus en plus petit.

Ce weekend on a profité qui fasse encore beau en Provence pour passer par la Côte d'Azur. On est parti vendredi matin moi, Clau et Gabriel en direction des plages et falaises de Nice. On est arrivé sur l'heure du dîner et on a visité les ruelles du Vieux Nice. Nice est resté une ville italienne jusqu'à 1870 donc il y a vraiment une ambiance italienne dans le Vieux Quartier, tout prêt de la plage.

28 degrés dehors; il faisait chaud mes amis! On est donc allée se mettre les pieds dans l'eau de la Méditerranée, avec l'intention de s'y baigner un peu plus tard. On a continué la visite de l'ancienne cité italienne en allant voir la Cathédrale Ste-Réparate, le marché Saleya aux fleurs et spécialités provencales, la promenade des Anglais et on a même escaladé la colline avec l'ancien palais pour avoir une vue en plongée sur la ville.

On a déambulé en bouffant du gelato et plus tard on a souper sur la place devant le Palais de Justice. On a ensuite passé par ce qu'on a surnommé la «Place Bouddha» avec ses bonhommes illuminés et on a continué pour notre grande marche en soirée.

Le lendemain matin, on est parti pour Monaco et Monte Carlo, situé à à peine 17 minutes de train. La vue était sublime pour s'y rendre; on longe la côte d'azur et ses villes aux rivages replis de yachts et voiliers tout blancs.

On arrive donc dans la principauté de quelques kilomètres carrés à peine et on boit notre premier café matinale au port. (photo de Claudie)

Ensuite on marche les alentours du port et on se dirige vers la colline où se trouve le palais princier. On me surnomme amicalement Stéphanie de Monaco. Je suis princesse l'instant d'une journée. Monaco a aussi ce charme italien, on n'est qu'à 15 minutes de l'Italie et ça parait dans l'architecture et on entend autant l'italien que le français. En pm on visite le jardin exotique de Monaco perché sur une colline, superbe vue en plongée sur la principauté en prime! Pour que des cactus poussent autant comme ça, ya vraiment un climat tropicale qui y règne.

Plus tard, on passe par le Casino de Monte Carlo, de l'autre côté du port. Lambourghini, Ferrari et compagnie entourent le casino et opéra à côté. Ça sent le luxe et l'argent à plein nez!

On décide de jouer 5 euros au casino, à 3, bref juste pour dire qu'on aura joué là. On frôle le bankrupt et presque lavé par la machine, on aligne 3 «BAR»! Bref on passe de 30 cent à un peu moins de 9 euros ahah! On repart avec l'argent, conscient d'avoir gagné environ 1 euro chacun mais victorieux sur la machine!! On passe par hasard devant une galerie sublime et on y rentre. Là-bas, des tonnes de bijoux d'art contemporain, on bavait presque...

Dernier souper dans la principauté, on repart vers Nice en fin de soirée. Pour bien finir ce week-end, dimanche on a fait de la plage.

On a pris bien du soleil, on s'est reposé, on a bronzé! Moi et Gab avons même été sauté du haut d'une falaise. 7-8 mètres de hauteur, juste assez pour un bon rush d'adrénaline!

L'eau est super salée; quand on se met sur le dos, on flotte comme une bouée. J'ai bien tenté de trouver Brice de Nice mais je crois qu'il ne surf plus la vague. Il m'a donc cassé! Il n'y a aucune vague ici et la plage est faite de gros galets. Disons que c'est bien différent de Cuba. Et que dire du topless... Moi je me suis gardée une petite gêne mais c'est pas le cas de tout le monde ici. On est revenu à Aix en soirée, coup de soleil dans le dos mais remplis à la vitamine D!

Petit scoop. Je pars pour Lyon la fin de semaine prochaine et l'autre d'après, je me suis payé un billet d'avion pour Stockholm et Oslo avec Ryanair pour une bouchée de pain. À suivre...

Avignon+Orange

Ce week-end on est allées faire un tour dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône, plus précisément à Avignon et Orange. Ce qui est bien en Europe c'est quoi tout est près et que le réseau de transport est franchement efficace. Ce qui est encore plus génial, c'était que ce week-end, c'était les Journées du Patrimoine et la fête des déplacements. On s'est donc rendue en TER (train régionaux) pour une bouchée de pain et avons pu visiter tout plein de choses gratuitement!

Nous sommes donc arrivées à Avignon samedi en matinée et après nous avoir installé dans notre petit hotel 2 étoiles, on a marché en direction du centre-ville. Avignon est une cité entourée par une forteresse et c'est le fleuve du Rhône qui borde la ville. On a commencé la visite par le Palais des Papes. Il y a cette année 700 ans (1309), un conflit au Vatican entraîna la papauté à venir faire ses quartiers à Avignon en Provence. Pendant une centaine d'années, 9 papes se succédèrent et ce Palais était leur demeure. Ce dernier est gigantesque est percevable de pas mal toute la ville. On l'a donc visité de quasi long en large, c'est à s'y perdre tellement c'est grand!

On a ensuite dîner sur la Place l'entourant et en après-midi on s'est dirigé vers l'icône la plus connue d'Avignon, où l'on y danse, l'on y danseee! Vous l'aurez deviné, on est allé danser sur le Pont d'Avignon.

Puis suivirent les musées, 2 plus précisément. La Collection Lambert et le Angladon. 2 musées de type moderne et contemporain. (Vous commencez à connaître mes intérêts côté musée n'est-ce-pas!) Au second musée on est tombé sur un photographe français qu'on aime beaucoup moi et Clau qui se nomme Robert Doisneau. En fait, c'est assez étrange, on l'a découvert il y a à peine 1 semaine et là, par le plus pur des hasard, on arrive à Avignon et une exposition lui est consacrée. Beau hasard! On est reparti avec chacun un livre sur lui, on aime vraiment son travail «photo humaniste» noir et blanc à l'appareil argentique.

On a déambulé dans les rues, les ruelles, les petites boutiques et on a ensuite mangé un souper franchement pas bon. Des crêpes avec jambon fromage mais le tout était «détrempé» et semi-cuit. Bref, pas fameux, s'en est devenu le running-gag du week-end! Puisque c'est cette année le 700eme anniversaire de l'arrivée des Papes à Avignon, un spectacle son et lumière a été fait pour l'occasion. Je ne suis pas du tout du type à triper sur la religion mais leur spectacle m'a donné des frissons! Ils ont créer des projections qu'ils ont projeté directement sur le Palais des Papes. Le Palais devient donc un écran géant où effets spéciaux, lumières et histoire en images sont projetés. La narration et la musique d'église donne des frissons et les divers plans de l'église (arches, voûtes, tourelles) sont utilisés à merveille au travers du spectacle. Gros coup de coeur. En voici un petit extrait.

Le lendemain on s'est dirigé vers Orange. Après une heure de retard sur notre TER (grrr!), on est arrivées dans l'ancienne cité romaine provençale. Classé monument du patrimoine mondial UNESCO, le théâtre antique est ZE monument voir à Orange town. En 35 avant Jésus Christ, l'empire d'Auguste occupait la moitié de l'Europe connue aujourd'hui. Orange était, comme bien des villes des entourages, un cité romaine à part entière avec son arc de triomphe romain, ses temples et son amphithéâtre. Donc en rentrant dans ce dernier, on remonte 2000 ans en arrière et on imagine les scènes de théâtre et les spectacles qui se faisaient à l'époque de l'empereur. On est monté jusqu'en haut et avons fait une belle panoramique!

La ville se visite assez rapidement, c'est tout petit. On a donc prix ça molo et avons passé devant les ruines diverses de la ville et avons escaladé la colline derrière le théâtre romain. On s'est rendu à l'Arc de Triomphe et on a fait de la photo artistique à faire des clichés des volets aux diverses couleurs présents un peu partout dans la ville.

On est revenu sur Aix en fin de journée, notre charmante petite cité bourgeois bohème. Puisqu'on avait sauvé beaucoup en transport et en prix de musées (on se trouve toujours des raisons pour aller au resto!), on s'est payé un bon souper au Jacobs sur la Place des Augustins, un resto wok and noodle assez trendy.

Picasso Cézanne

Aix-en-Provence, c'est la ville de Paul Cézanne. Ce grand peintre impressionniste naquit et vécu une bonne partie de sa vie à Aix en s'inspirant de ce qu'il voyait autour de lui. C'est donc avec un tout autre oeil que je regarde aujourd'hui les oeuvres de Cézanne car ces petites maisons beiges aux toits orangés, bien c'est maintenant moi qui les croisent tous les jours.

Hier soir, moi et Claudie avons décidé d'aller voir l'exposition «Picasso Cézanne» au Musée Granet à quelques pâtés de maisons de chez nous. On déambule dans les rues comme d'habitude, on trouve des ruelles jamais empruntées encore, on suit notre feeling en tournant un peu n'importe où. De toute façon, on se ramasse toujours à retomber sur le Cours Mirabeau, sorte de Champs Élysés aixois.

Avant d'arriver au musée, on croise une superbe cathédrale, Notre-Dame-de-Malte, et on décide d'y rentrer. Du gothique pur et dur, une nef très haute, et des chanteurs pratiquant leur chorale en fond d'église.

On ressort donc de l'église, prête à aller voir l'exposition qui se trouve à être le bâtiment d'à côté. On nous stop et nous explique que le guichet a fermé ses portes à 21h30. Il est 21h35. On est donc déçues et expliquons que c'est le seul moment qu'on peut venir voir l'expo (l'expo finit la semaine prochaine.) La jeune fille à la barrière détecte notre accent et se met à nous demander nous venons d'où. On explique notre situation et pas très longtemps après, elle nous dit ceci: « Vous savez garder un secret?». Bien sûr! Et là elle nous refile 2 billets gratuits avec subtilité. Super! Surtout que l'entrée coûtait 8euros chacune. Les Français ici trippent vraiment sur les Québécois. :)

L'expo était super! Picasso était un grand admirateur et collectionneur de Cézanne. L'exposition créait donc le parallèle entre les oeuvres de ces derniers. Picasso s'inspirait fortement des artistes qui l'entourait et reprenait leurs oeuvres avec sa touche cubiste tant connu comme dans l'exemple suivant. Cézanne à gauche, puis Picasso qui s'en inspire.

Ma première semaine d'école est terminée. Grosse semaine! J'ai travaillé tous les soirs jusqu'aux petites heures pour avoir mon weekend free! Demain matin, on part danser sur le pont de la ville d'Avignon et dimanche on s'en va voir l'amphithéâtre romain de la ville d'Orange. Je vous en reparle en début de semaine prochaine.

La rentrée / La vie en appart

Hier fut la rentrée scolaire aixoise. Petit stress et papillons à la fois, prête à commencer le trimestre dans une petite classe d'à peine une vingtaine de personnes. Avec moi dans les cours, 2 autres québécois. Julie et Gabriel. Des Montréalais, des UQAMiens de l'école de design sur Sanguinet. Ils sont en deuxième année et comme le monde est petit, ils ont leurs cours avec mes amis Sab, Marie-Éve et Anne-Marie avec qui j'ai fait ma technique au Cegep Sainte-Foy. Eux sont là pour l'année, moi seulement jusqu'en décembre. Ici on nous appelle les Canadiens et notre accent est assez vite repéré. Je vais à l'ECV, l'école de communication visuelle, l'une des meilleurs écoles privées d'enseignement du graphisme en France. L'école est à 12 minutes à pieds de l'appart. Les cours sont divers; édition, image de marque, typographie, photographie, nouveaux médias, illustration et publicité. Je risque d'avoir tous ces cours à mon horaire, et c'est déjà une grille réduite. 24 heures de cours par semaine et beaucoup de travail à la maison. Cette session ressemblera davantage à ma technique en Graphisme qu'à mes cours universitaires. Il faudra mettre les bouchées doubles pour travailler de soir à l'appart moi et Clau car on compte bien voyager les weekends et découvrir la région. Pour celui qui s'en vient on parlait d'aller à Avignon et à Orange, d'anciennes cités italiennes au coeur de la Provence. Donc je suis débordée par les cours cette semaine, plus d'une trentaine d'heures, car je dois assister à tous les cours sur mon horaire pour ensuite faire une sélection avec la directrice de ma vraie grille horaire lundi prochain. Déjà tout plein de travail à faire. Grosse semaine en perspective...

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Sinon on a des petits problèmes à l'appart. Notre Internet et téléphone ont été débranchés et notre nouvelle «neufbox» devrait arriver demain matin. Ensuite il viendront l'installer et on sera rebranché sur le monde virtuel à l'appart. C'est pas cool mais on était au courant qui faudrait changer de fournisseur peu de temps après notre arrivée. De Orange à SFR. C'est donc maintenant que ça tombe alors que je suis de retour de voyage et que le début des cours arrivent. C'est là qu'on voit à quel point on peut être accrocs à Internet.

On a fait notre premier vrai épicerie moi et Claudie hier soir. On a rempli le frigidaire et les armoires et on se sent définitivement chez nous! On fait les courses au Monoprix et au Casino. On écoute Arte et France2 à la TV. On imprime en A4 et en A3 sur l'imprimante. On boit du rosé au souper. On mange des baguettes et du bon fromage. On kif comme on dit ici!

Prague, République tchèque

11 septembre. Après 4h30 de TGV, on arrive à Prague. Alors qu'entendre de l'allemand partout en Allemagne m'avait assez bien dépaysé, j'avais encore rien vu. À l'arrivée à la gare, on répère les panneaux et surprise ya foutument rien à comprendre. La langue là-bas est le tchèque, puis l'allemand et finalement le russe. Pas d'anglais ou presque. Il a donc fallu que j'utilise ma «base» d'allemand pour comprendre tout ça. Et là c'est pas tout. De 1 tu ne comprends rien de la langue, mais de 2 tu dois changer tes euros en kouronnes tchèques, la monnaie du pays. 35 euros pour 750 kouronnes. Tu ne comprends donc ni la langue, ni l'argent! T'es donc tout le temps en train de compter dans ta tête la conversion, c'est assez mélangeant! 18 kn prendre le metro/tram, 50 kn un café, 300 kn pour manger, etc.

On trouve donc l'hostel et youpi on se dirige vers le centre en tramway. Un peu plus de 20 degrés à l'extérieur. Prague est juste une trop jolie ville, une des plus belles du monde apparemment. Je le confirme. Ce qui fait que la ville est si belle c'est la diversité des styles architecturaux. Tu regardes d'un côté et tu vois du gothique, du baroque, du rococo coloré pastel, du contemporain de l'autre côté de la rue, du cubisme parfois, de l'art nouveau beaucoup, et même du futurisme. Vous imaginez la vue et le fun à décortiquer les styles! Donc on croise beaucoup d'édifices très colorés et très travaillé comme la Tour poudrière, la Place de la vieille ville et sa cathédrale du Tym.

On voit le palais royal au loin sur la colline et on se dirige tranquillement vers le Pont Charles. Accordéon en fond sonore, on traverse le pont le plus connu de la capitale tchèque tout en observant les statues qui plongent leur regard sur nous. On soupe dans le quartier de la Vieille Ville, on picole à la Pilsner Urquell, bière typiquement tchèque publicisée partout dans la ville. On va marcher le long de la rivière et on prévoit tranquillement la journée de demain.

On se lève plus que de bonne heure, direction le Château de Prague. C'est là que vivaient les rois à l'époque, sorte de petit bourg fortifié avec palais et cathédrale en son centre. On grimpe la colline vers cette dite cité royale et on croise un vignoble juste avant notre arrivée. Wow quel beau panorama. Tu aurais aimé papa! Donc les gardes nous «accueillent» aux portes de la fortification et on découvre le centre de la forteresse et ses jolis jardins, cathédrale St-Guy comme repère.

On redescend vers la ville dans le Malé Strana et gambadons dans les ruelles aux divers styles architecturaux.

On a faim, on marche beaucoup et on se sent riches donc on décide d'aller prendre un bon petit dîner. La République tchèque n'est pas très dispendieuse en fait, c'est moins cher que les grandes métropoles européennes alors on décide d'en profiter un peu. On s'installe dans un resto sur le bord de la rivière, vue sur le pont Charles et la Vieille Ville. Chin à ça, on est «bourgeois bohème» comme on a pas arrêter de dire dans le voyage. En fait je suis bourgeoise et Noémi bohême donc voilà on fit!

Après ce copieux repas, on longe la rivière vers le sud en direction de la Nouvelle Ville, là où les nouvelles constructions modernes commencent à «pousser». Les maisons dansantes furent particulièrement un coup de coeur.

Tout comme notre prochaine destination qui était la tour de la TV (une autre!) au style futuriste et à l'intérieur kitsch année 80. Ce qui rend cette tour si formidable c'est un artiste qui y a mis sa petite touche. Il y installa des bébés tout noirs qui rampent à la verticale le long de la Tour. «Googlelé» ça, ça vaut la peine. C'est super futuriste, j'adore! Donc on est monté dans la tour et on a revu la ville des airs, comme à Berlin quoi.

Le voyage a vraiment passé vite, on en revient juste pas! On a visité ces 2 belles capitales en un temps record en fait. On se levait tôt et se couchait très tard. On disait toujours «Demain on se couchera pas tard là» et puis hop yé déjà 1-2h du matin. On a beaucoup rit, on s'est parlé de notre nouvelle vie européenne, des futurs voyages qui s'en viennent, on en a bien profiter. Le temps a passé vite. Le bon temps passe toujours vite.