Prague, République tchèque

11 septembre. Après 4h30 de TGV, on arrive à Prague. Alors qu'entendre de l'allemand partout en Allemagne m'avait assez bien dépaysé, j'avais encore rien vu. À l'arrivée à la gare, on répère les panneaux et surprise ya foutument rien à comprendre. La langue là-bas est le tchèque, puis l'allemand et finalement le russe. Pas d'anglais ou presque. Il a donc fallu que j'utilise ma «base» d'allemand pour comprendre tout ça. Et là c'est pas tout. De 1 tu ne comprends rien de la langue, mais de 2 tu dois changer tes euros en kouronnes tchèques, la monnaie du pays. 35 euros pour 750 kouronnes. Tu ne comprends donc ni la langue, ni l'argent! T'es donc tout le temps en train de compter dans ta tête la conversion, c'est assez mélangeant! 18 kn prendre le metro/tram, 50 kn un café, 300 kn pour manger, etc.

On trouve donc l'hostel et youpi on se dirige vers le centre en tramway. Un peu plus de 20 degrés à l'extérieur. Prague est juste une trop jolie ville, une des plus belles du monde apparemment. Je le confirme. Ce qui fait que la ville est si belle c'est la diversité des styles architecturaux. Tu regardes d'un côté et tu vois du gothique, du baroque, du rococo coloré pastel, du contemporain de l'autre côté de la rue, du cubisme parfois, de l'art nouveau beaucoup, et même du futurisme. Vous imaginez la vue et le fun à décortiquer les styles! Donc on croise beaucoup d'édifices très colorés et très travaillé comme la Tour poudrière, la Place de la vieille ville et sa cathédrale du Tym.

On voit le palais royal au loin sur la colline et on se dirige tranquillement vers le Pont Charles. Accordéon en fond sonore, on traverse le pont le plus connu de la capitale tchèque tout en observant les statues qui plongent leur regard sur nous. On soupe dans le quartier de la Vieille Ville, on picole à la Pilsner Urquell, bière typiquement tchèque publicisée partout dans la ville. On va marcher le long de la rivière et on prévoit tranquillement la journée de demain.

On se lève plus que de bonne heure, direction le Château de Prague. C'est là que vivaient les rois à l'époque, sorte de petit bourg fortifié avec palais et cathédrale en son centre. On grimpe la colline vers cette dite cité royale et on croise un vignoble juste avant notre arrivée. Wow quel beau panorama. Tu aurais aimé papa! Donc les gardes nous «accueillent» aux portes de la fortification et on découvre le centre de la forteresse et ses jolis jardins, cathédrale St-Guy comme repère.

On redescend vers la ville dans le Malé Strana et gambadons dans les ruelles aux divers styles architecturaux.

On a faim, on marche beaucoup et on se sent riches donc on décide d'aller prendre un bon petit dîner. La République tchèque n'est pas très dispendieuse en fait, c'est moins cher que les grandes métropoles européennes alors on décide d'en profiter un peu. On s'installe dans un resto sur le bord de la rivière, vue sur le pont Charles et la Vieille Ville. Chin à ça, on est «bourgeois bohème» comme on a pas arrêter de dire dans le voyage. En fait je suis bourgeoise et Noémi bohême donc voilà on fit!

Après ce copieux repas, on longe la rivière vers le sud en direction de la Nouvelle Ville, là où les nouvelles constructions modernes commencent à «pousser». Les maisons dansantes furent particulièrement un coup de coeur.

Tout comme notre prochaine destination qui était la tour de la TV (une autre!) au style futuriste et à l'intérieur kitsch année 80. Ce qui rend cette tour si formidable c'est un artiste qui y a mis sa petite touche. Il y installa des bébés tout noirs qui rampent à la verticale le long de la Tour. «Googlelé» ça, ça vaut la peine. C'est super futuriste, j'adore! Donc on est monté dans la tour et on a revu la ville des airs, comme à Berlin quoi.

Le voyage a vraiment passé vite, on en revient juste pas! On a visité ces 2 belles capitales en un temps record en fait. On se levait tôt et se couchait très tard. On disait toujours «Demain on se couchera pas tard là» et puis hop yé déjà 1-2h du matin. On a beaucoup rit, on s'est parlé de notre nouvelle vie européenne, des futurs voyages qui s'en viennent, on en a bien profiter. Le temps a passé vite. Le bon temps passe toujours vite.